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 Dépistage dans le sang  

Le test sanguin, est utilisé depuis 1997 pour dépister les sportifs dopés lors des compétitions. Cette technique est la plus performante, la plus fiable et aussi la moins coûteuse car le test est réalisé sans traitement de l'échantillon prélevé sur le sportif.

 

La technique développée va suivre plusieurs étapes successives afin de mettre en évidence le dopage de l'individu:

 

  • Analyse de sang: Cette analyse est composée de 2 prélèvements sanguins, réalisé dans le creux du bras afin de remplir deux tubes (A et B). Le tube A est le tube à analyser et le B est conservé dans le cas où le sportif conteste le premier test.

 

  • Comparaison du prélèvement: Les médecins analysent la viscosité du sang afin de donner un pourcentage d'hématies dans le sang du sportif. Le sang est visqueux lorsqu'il y a une quantité anormale de globules rouges. Si le pourcentage d'hématies obtenu est supérieur à 50%, le sportif est considéré comme dopé.

 

  • Si la personne est positive au test sanguin, un test urinaire est réalisé pour confirmer le dopage.

 

Cette méthode a de nombreux avantages car elle est facile à mettre en œuvre et est peu coûteuse. Mais elle a également de nombreux points négatifs.

Tout d’abord, ce test n'est pas suffisamment précis pour être certain du dopage car le test est basé sur un pourcentage d'hématies.

De plus, il est facile de détourner le résultat pour un sportif car il suffit d’une injection de substances permettant la dilution du sang en augmentant le volume de sang sans augmenter le volume d'hématies. Le taux de globule rouge est donc diminué.

Certaines personnes possèdent naturellement un pourcentage de globules rouges dans le sang supérieur à 50%. De plus, ce test ne permet pas de distinguer s'il y a ou non présence d'EPO de synthèse dans le sang de ce sportif.

Ainsi, en cas de résultat positif, le test sanguin doit être confirmé par un test urinaire.

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